Après plus de deux décennies sur Dreamcast, le célèbre Kangourou est de retour dans une nouvelle aventure sur next gen.Voici notre critique sur le jeu.
Les développeurs Tate Multimédia nous propose une nouvelle aventure du célèbre marsupial, icône sur Dreamcast dans les années 2000. À cette époque, il y avait beaucoup de titres de ce genre qui ont émergé ou se sont affirmées comme Rayman, Jak & Dexter ou encore Crash Bandicoot et Sonic. À travers ce petit retour en arrière qui nous rend nostalgiques, Kao the Kangaroo est un clin d’œil à tous ces héros bondissants, explorant, ramasse des pièces. Mais finalement est ce que Kao the Kangaroo laisse-t-il une empreinte ? La réponse dans notre critique.
Ce Kao the Kangaroo de 2022 est le cinquième épisode de la saga, à l’origine le nom était « Denis The Kangaroo ». La franchise à vue le jour sur Dreamcast il y a 20 ans, la dernière console de SEGA, mais aussi sur PC. Par la suite le jeu fut aussi développé sur les anciennes consoles portables Nintendo, la Game Boy Advance).
Le jeu était développé à l’époque par le studio polonais X-Ray Interactive qui aujourd’hui a changer de nom et c’est renommé Tate Multimédia. Le premier épisode a posé les bases d’une saga qui a pris de l’envergure avec le temps. Sa suite à était sortie sur Playstation 2, Xbox et Gamecube, et avais des voix en français, un scénario plutôt percutant et un gameplay beaucoup plus rapide, avec des mondes plus riches et plus ouverts.
Par la suite un épisode exclusif au PC, Kao 3 : Le Mystère du Volcan ainsi qu’une refonte du second opus sur PSP de Sony. Les développeurs en sortie Kao The Kangoroo : Round 2 sur Steam en 2019, et le studio a été surpris de l’engouement des fans nostalgiques. Le titre c’étant vendu correctement, le studio à finalement créer un nouvel opus. Et le jeu Kao The Kangaroo, repris tous les ingrédients des deux premiers volets en y appliquant la touche de modernité grâce aux consoles nouvelles générations.

Un scénario plutôt basique
Le scénario est plutôt basique pour notre kangourou qui reprend du service après avoir roupillé depuis quelque temps dans son hamac.
Kao le célèbre kangourou au gant de boxe magique, parcourir le monde à la recherche de sa sœur en danger. Il devra affronter de célèbres, maîtres combattants qui sont sous l’influence d’un pouvoir sombre et inquiétant. Kao devra faire face à de nouveaux défis et utiliser toutes ses compétences ainsi qu’en apprendre des nouvelles. Une quête initiatique afin de nous concentrer davantage sur les aspects de se reboot d’une franchise longtemps endormie, et qui fait plaisir de revoir.
Kao dès le début du round
Après un rapide didacticiel pour vous apprendre les bases du jeu, le joueur découvre un village en bordure de mer. Cette grande place, qui fait office de zone principale, donne accès aux différents niveaux et tout repose sur notre héros marsupial et sur ces facultés de récupérer des ducats (la monnaie présente dans le jeu et à se procurer des quarts de cœur ou des vies supplémentaires). Ces artefacts violets sont en effet la clé pour déverrouiller les portails, et c’est à ce moment-là qu’on comprend rapidement que l’exploration est au cœur de cette nouvelle aventure.
Kao peut ainsi balader de partout dans la zone ouverte, voir patauger dans l’eau et explorer chacune des huttes pour faire le plein de pièces. Afin de fournir un semblant de vie, a cet environnement les développeurs ont ajusté diverses interactions avec les autres personnages, donnant à certain personnage des rôles plus important que d’autres.

Une fois les premières runes trouvées, notre héros passera aux choses sérieuses en pénétrant dans la forêt sombre. Le jeu assume totalement sa structure classique et qui rappelle forcément d’autres jeux du même type.
Finalement, le jeu s’appuie sur une progression assez linéaire dans les niveaux, mais reste assez ouvert dans les différentes zones principales. Certains personnages du jeu s’essaient à l’humour et la ressentie manette en main est très efficace.
L’animation du personnage est fluide et le côté cartoon fonctionne super bien. Cependant, les combats manquent parfois de précision et que les ennemis hormis le boss (ils sont plus difficiles à tuer.) servent que de punching-ball.
Kao ne parle que l’anglais.
Dommage que le jeu n’ait pas eu le droit à des voix françaises comme lors des précédents opus. La bande son du jeu est plaisant et bucolique. Cependant, les voix en anglais ne collent pas du tout avec le personnage.

Des graphismes qui nous met Kao
Kao the Kangaroo nous propose des graphismes très coloré et cartoon, qui donne une nouvelle vie à la licence tout en gardant son aspect depuis la création de la licence. La direction artistique a effectué un travail formidable sur la licence. Malgré quelques éléments graphiques issus de l’Unreal Engine qui sont un peu reconnaissable (en même temps, le jeu utilise le moteur 3D pour la création du jeu.), le jeu est tout de même magnifique à regarder. Grâce a ses couleurs, le jeu permet de faire évoluer petit et grand dans un univers exotique agréable.
Les effets spéciaux sont de très bonne qualité et les mouvements des personnages sont bien retranscrits. Dans l’ensemble, le jeu nous donne une très bonne impression dans les graphismes.

Kao The Kangaroo ne se défausse pas de son héritage, et reprend tous les contours d’un jeu de plateforme classiques, mais pas inintéressant pour autant. Explorations, recherche de collectables, affrontement contres des ennemis et des boss, une formule connue certes, mais qui fonctionne. Le dernier opus de Tate Multimédia offre finalement une belle aventure au petit et grand avec ses graphismes réussis et une ambiance cartoon. Malgré tout, le jeu n’est pas parfait, les combats ne sont parfois pas très précis, le jeu assez linéaire et répétitif, et une progression peu originale. Cette licence pourrait se frotter aux plus grands.
Notre Critique
Kao The Kangaroo
Kao The Kangaroo ne se défausse pas de son héritage, et reprend tous les contours d’un jeu de plateforme classiques, mais pas inintéressant pour autant. Explorations, recherche de collectibles, affrontement contres des ennemis et des boss, une formule connue certes, mais qui fonctionne. Le dernier opus de Tate Multimédia offre finalement une belle aventure au petit et grand avec ses graphismes réussis et une ambiance cartoon. Malgré tout, le jeu n’est pas parfait, les combats ne sont parfois pas très précis, le jeu assez linéaire et répétitif, et une progression peu originale. Cette licence pourrait se frotter aux plus grands.
POUR
- Direction artistique cartoon sublime
- Jeux familial
- Une ambiance musical prenante
- Très bonne prise en main
- Difficulté adapté pour les enfants
- Décors variés
CONTRE
- Combats imprécis et brouillons
- Une voix anglaise qui ne colle pas avec le personnage
- Aucune voix française
- Progression trop classique et linéaire
- Durée de vie limité par le manque d’intérêt de rejouer
- Rassemblé des collectionnites ne présente pas beaucoup d’intérêt
Rapport détaillé
- Graphismes
- Gameplay
- Bande son
- Durée de vie
- Rapport qualité prix
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